[Quelques jours après l'arrivée D'Alragan au village de Suna]
Que faire quand on ne sait pas quoi faire. Le soleil était déjà haut dans le ciel bleu azure, et les oiseaux chantaient. Une rivière, aux eux claires, coulait paisiblement, tranquille. Les poissons, fiers guerriers d'argent, sautaient dans les remous, que la rivière emmène au loin. C'est dans un paysage tels que celui-ci, que j'arrivai. Un léger sac pendait à mon côté gauche, et mon katana de bois à mon côté droit. je m'assit sur une souche le dos un peu penché, les bras en arrière de mon buste, et les jambes croisées.
*Que la nature est belle. Que le chant des oiseaux est mélodieux. Et pourtant je sais que ma nature profonde me dit que rien ici n'est de toute beauté. Que je devrais consacrer mon temps à la destruction. Mais en ces lieux, je me sens bien, et j'espère que je n'aurais aucune visite. Je ne voudrais pas être interrompus en plein entraînement. Je dois surtout travailler ma concentration. Que le soleil est bon, et que ce chant est doux, je suis en extase. Que de beauté en ce monde si merveilleux. Et pourtant ma nature profonde me dit de ne pas l'apprécier, que je dois détruire c'est environnement, et que je ne doit pas apprécier quoi que ce soit. Je crois que j'ai vraiment eu beaucoup de chance d'avoir rencontrer ces personnes au cirque ambulant. Sans sa je ne serais pas ici.*
Je restai quelques minutes dans la position que j'avait adopté, écoutant le chant de la rivière mêlé à celui de oiseaux. Que de vies prospère en ce lieu anodin. Des lézards se font dorer au soleil. On pourrait presque oublie qu'à quelques kilomètres, il n'y a qu'une étendus de sable. Et qu'au delà de cette zone de sable se trouve Suna, le village dans lequel elle a élu domicile en tant que ninja. Le monde de sable, un désert aride et silencieux. Aucun être vivant, à part quelques scorpions au dard luisant. Petit guerriers du désert, ils avancent sans ce soucier des rayons qui réchauffe le sable.
*Une onde pure et clair, un ruisseau chantant qu de bonheur en ce monde pour un simple paradis. Que dire quand le mode s'affole, et se brise sur les écueils de l'amertume et du désir. Que dire lorsque dans ce monde un être mauvais entraîne cinq bons dans sa chute. Le monde est peuplé d'imbécile au coeur impur. Rare sont ceux qui savent se servirent de leur coeur pour écouter ce que la nature a à leur dire. Que de choses et d'évènements qui dans une vie se croise et se décroise. Que dire et que faire lorsque le monde va mal. Peuple de mouton que l'on berne si facilement. Que faire lorsque l'oppression se montre si forte qu'elle va jusqu'à vous en enlève le plaisir d vivre. Il faut alors se raccrocher nous le pouvons aux branches de l'amitié. Enfin, trêve de palabre, mon entraînement m'attend.*
Alors je me levai enfin, et m'étirai debout sur la souche d'arbre. Puis je me mit en équilibre sur le pied droit. Les mains paumes contre paumes. Le vent faisait bruisser les arbres, et faisait danser les feuilles au doux rythme du fleuve. Tout en cet espace n'était que calme et concentration. Du chakkra émanait de mes mains. Puis je le projetai sur tout mon corps. Je pliai la jambe droite, et fit un triple saut périlleux, et atterrit sur ma jambe gauche, sans effort. Puis je posai les deux pieds puis me mit en garde contre un adversaire fictif. je me concentra à un tels point, les yeux fermés, que c'était comme si je pouvait réellement voir un ennemi devant moi. Je me battit, usant des poings et des pieds, frappant le vide par des gestes précis droit, et parfois mortels. Si quelqu'un était passé par là, tout ce qu'il aurait pus voir, ce serait une fille dansant au milieu d'une petite clairière au bord dune source. Alors qu'en réalité, je me battait spirituellement et physiquement face à des ennemis venant tout droit de son imaginaire. je me battait ainsi longtemps. Lutant contre la fatigue, et mes douleurs musculaires. Puis finalement le chakkra arrêta de luire et je m'allongeai sur le sol essouffler mais heureuse, d'en avoir enfin terminer avec mon entraînement. Je repris mes affaires et m'éloignai pour rentrer à Suna.